2025.02.16 EISBRECHER + Heldmaschine - Elysée Montmartre
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Il fallait être à l’Elysée Montmartre ce soir pour assister au concert de Eisbrecher. Le métal industriel allemand était de retour dans la capitale et le public n’a pas été déçu.
Le chanteur Alex Wesselsky a profité de quelques minutes avant le début du concert pour venir parler au public en français, et distribuer quelques petits ours blancs en peluche, mascotte du groupe.
La première partie du concert a été assurée par Heldmaschine, un groupe allemand faisant lui aussi partie de la Neue Deutsche Härte mais avec un son un peu plus électro .
Le groupe est composé de René Anlauff au chant, Marco Schulte à la basse, Eugen Leonhardt et Tobias Kaiser aux guitares, et Dirk Oechsle à la batterie. Arrivés sur une plateforme roulante avec des casques lumineux sur le visage, ils ont enchainé les chansons qui étaient issues pour la plupart de leur dernier album « Eiszeit ». Il est clair qu’avec des titres tels que « Schlag mich » ou « Webterrorist », la salle était chauffée à blanc. Étant dans la lignée musicale d’Eisbrecher, le groupe a dorénavant conquis de nouveaux fans parmi le public français (moi inclus ;-), qui a apprécié le dynamisme des membres du groupe.
A 19h45 vient le tour de Eisbrecher de monter sur scène sous un tonnerre d’applaudissements. Dès les premières notes, l’ambiance est montée progressivement avec une intro rapide suivi de l’énergique morceau « Everything is wunderbar » . La setlist a mélangé principalement les nouveaux morceaux de leur dernier album « Kaltfront » et les classiques incontournables des albums précédents notamment « Schock » sorti en 2015.
Tout au long de la soirée, Alex Wesselsky a joué avec le public ainsi qu’avec les photographes. Des pauses régulières ont ponctué le concert, pendant lesquelles il venait nous dire quelques mots en français, toujours étonné de voir que beaucoup de personnes dans le public comprennent l’allemand. Il a même entonné un début de marseillaise en lalalaaaa que le public a transformé rapidement en vraie marseillaise avec les paroles. Nous avons eu aussi une petite session acoustique avec Jürgen à la guitare sèche.
La scène était composée de deux niveaux, ce qui permettait de bien voir tous les membres du groupe. Les guitaristes, Jürgen et Micki (dernier arrivé dans le groupe) ainsi que le bassiste Ruppert, changeaient régulièrement de place sur scène. Seul le batteur Achim restait en place au centre en surplomb. Il nous a d’ailleurs fait un superbe solo de son promontoire.
Seul bémol, je m’attendais à une setlist reprenant des titres des albums récents de « Schickalsmelodien » ou de « Liebe macht Monster », deux albums que j’affectionne. Mais attention, ne vous y trompez pas, c’était pour moi le meilleur concert depuis ce début d’année !
En conclusion le groupe Eisbrecher est toujours aussi au taquet et ça met du baume au cœur. Prochaine date en France pour les chanceux qui ont leur billet pour le Hellfest : ils seront sur la scène du Temple le dimanche 22 juin à 23h.
